Le Collège de Castres (1794–1840) — La pension Bonhomme (1830–1840)

Après 1794, la Ville de Castres, privée de collège, s’appuie sur la pension Bonhomme pour maintenir l’enseignement secondaire dans ses murs.

Plan de la pension Bonhomme sur l’emprise des anciens Cordeliers

Plan de la pension Bonhomme — sur l’emprise de l’ancien couvent des Cordeliers.

1794 Fermeture du Collège

Dans le contexte révolutionnaire, le collège castrais (devenu « royal » après l’expulsion des jésuites en 1762) ferme ses portes ; il ne reste alors qu’une vingtaine d’élèves (26).

Au moment de la fermeture officielle du Collège de Castres, Bonhomme est régent.

1803 Transformation en école secondaire

Après avoir d’abord loué, puis acheté l’ancien couvent des Cordeliers, Bonhomme — ancien directeur d’une école à Lavaur — crée une école primaire, qu’il transforme en École secondaire en 1803.

1804 Une fréquentation remarquable

La pension Bonhomme compte 277 élèves, dont 165 pensionnaires, sous le contrôle pédagogique de 29 maîtres.

1830–1840 Rôle et limites

À titre semi-public, la pension Bonhomme assure jusqu’en 1840 l’éducation secondaire des enfants de la bourgeoisie locale.

Dans les années 1830, l’établissement connaît des difficultés financières et décline.

Sous l’impulsion du maire Mahuziès et de l’opinion locale, la Ville de Castres rachète les locaux pour y créer un collège communal, mettant de facto un terme à la pension Bonhomme comme établissement privé.

1841 Officialisation

La création du collège communal est officialisée par ordonnance du roi Louis-Philippe.