Les tranchées

Le front occidental est couvert de milliers de kilomètres de tranchées, creusées à la pelle par les soldats eux-mêmes. La progression est lente et pénible : il faut plusieurs heures de travail acharné pour n’avancer que de quelques mètres. Sur un front d’environ 800 km il y eût des dizaines de milliers de kilomètres de tranchées, presque toutes creusées manuellement.
Sur la photo : Construction d’un boyau en zigzag : travail essentiellement manuel, planches et rondins pour étayer.

Visuel 1
Visuel 2

Pour protéger les hommes des tirs et de l’observation ennemie, les boyaux sont souvent couverts ou camouflés. Filets, planches et poutres transforment ces passages en tunnels sommaires, plus sûrs mais étouffants.
À gauche : Boyau camouflé par des filets et des planches pour masquer la vue du ciel. À droite : Boyau couvert : passage renforcé par des madriers et poutres, mieux protégé.

Visuel 1
Visuel 2

Les boyaux assurent la circulation des troupes entre les lignes et les points stratégiques. Selon le terrain, ils peuvent être creusés profondément ou, au contraire, construits en relief avec des sacs de terre.

Visuel 3
Visuel 4

La vie dans les tranchées oscille entre des conditions de circulation éprouvantes, avec la boue omniprésente, et le besoin d’aménager des abris tant bien que mal pour protéger les soldats.

Visuel 3
Visuel 4