Le quotidien des poilus
La vie dans les tranchées est marquée par la fatigue, l’inconfort et la peur permanente. Les témoignages, comme celui d’Albert Dauré décrivent des journées entières passées dans la boue, et en présence d’un danger constant.
En dehors des combats, les poilus doivent aussi assurer les besoins les plus élémentaires de la vie courante. Se laver, entretenir leurs vêtements, trouver un peu de chaleur ou d’intimité sont autant de difficultés auxquelles ils font face avec les moyens du bord.
Dans un abri, un coiffeur de fortune coupe les cheveux d’un soldat, un simple journal servant de serviette. Ces instants rappellent que, malgré la dureté du front, la vie quotidienne pouvait encore laisser place à de petits moments de tranquillité et de camaraderie.
Une autre scène montre quatre ou cinq soldats accroupis dans un champ, sur les bords de la Meuse : illustration des nécessités élémentaires auxquelles les poilus devaient faire face dans des conditions dépourvues de toute intimité.
La photo intitulée Gare d’embarquement montre des bâtiments de campagne, des sacs entassés et des soldats en attente. Ces lieux sont des points de passage obligés où les hommes patientent avant un départ, souvent dans l’incertitude de leur destination ou de ce qui les attend au front.
À droite, la photo présente deux soldats marchant le long de la route, chargés de matériel. La marche à pied reste alors le mode de déplacement le plus courant pour les poilus, qui devaient parcourir de longues distances, souvent lourdement équipés, avant et après les combats.