Un lourd bilan humain
La Première Guerre mondiale laisse en Europe une blessure démographique et morale sans précédent. Derrière les chiffres du graphique se cachent la réalité des combats : les bombardements, la boue, les assauts répétés qui fauchent des générations entières.
La photographie de la fosse commune rappelle l’urgence des inhumations près du front et l’anonymat tragique de milliers de morts, parfois jamais identifiés.
La prise en charge des blessés est l’une des tâches les plus pénibles et les plus dangereuses. Dans les tranchées ou à découvert, les brancardiers progressent souvent sous le feu, portant secours aux soldats touchés et les évacuant vers les postes de secours.
Les postes de secours, souvent improvisés dans un abri sommaire près de la ligne de front, permettaient de donner les premiers soins avant l’évacuation vers l’arrière. Malgré ces efforts, nombre de soldats mouraient rapidement de leurs blessures, et les cimetières militaires s’étendaient au plus près des zones de combat.