Le quotidien des poilus
Les repas jouent un rôle essentiel dans le moral des soldats. Malgré la logistique compliquée et les bombardements, l’armée met un point d’honneur à ce que chaque poilu reçoive au moins un repas chaud par jour.
Sur la photo, une cuisine installée dans un abri de fortune. On distingue quelques ustensiles, des placards rudimentaires et deux soldats occupés à préparer les repas.
La nourriture est préparée à l’arrière dans les cuisines roulantes, sortes de grandes marmites mobiles transportées par chevaux ou camions. Elles acheminent la soupe, le pain, le café et parfois un peu de viande jusqu’aux premières lignes.
A gauche : La Charmeresse : lieu-dit au sud de Vienne-la-Ville (Marne). CM1 : abréviation de Compagnie de Mitrailleuses n°1.
A droite : Cuisines roulantes. La ration du soldat est souvent monotone : soupe, légumes secs, pain noir, parfois du lard ou du fromage. Le vin ou le « pinard » reste un complément apprécié et presque quotidien.
À gauche : un grand nombre de soldats est assis dans l’herbe en bordure d’une route, profitant d’une pause après une marche ou un déplacement.
À droite : on distingue des carrioles tirées par des chevaux, apportant notamment des barriques de vin ; des gradés et des soldats participent à la livraison et à la répartition des vivres.