Castres — Monument aux morts
Témoignage de la mémoire castraise, le monument aux morts, inauguré après la Grande Guerre, célèbre la paix retrouvée et honore les victimes du conflit — ainsi que, au fil du temps, celles des autres guerres du XXᵉ siècle.
Localisation
Commune : Castres (Tarn). Lieu : Place Alsace-Lorraine.
Rôle
Les noms inscrits commémorent les soldats morts durant la Première Guerre mondiale. Des commémorations ont lieu chaque année, notamment le 11 novembre.
Construction
Inauguration : 3 décembre 1922 (quatre ans après l’Armistice).
Description
Monument triangulaire à trois faces, surélevé. Conçu par l’architecte castrais
Edmond Olombel. Pierre et métal ; au sommet, une urne funéraire en bronze.
Chaque face rend hommage à un aspect du devoir patriotique : le combat, le deuil et la mémoire. On y lit la devise « À nos morts pour la Patrie ».
Les sculptures (bas-relief)
Le monument est orné de trois bas-reliefs du sculpteur castrais Gaston Toussaint.
Autres éléments décoratifs
Une palme de bronze qui représente la victoire et le sacrifice.
Une lampe à huile avec une flamme qui montre que le souvenir des soldats ne doit pas s’éteindre.
Lexique
- l’olivier
- représente la paix et la gloire.
- les palmes
- représentent la victoire et le sacrifice.
- la lampe allumée
- montre que le souvenir des soldats ne doit pas s’éteindre.
- sculpture
- art de créer des formes et des volumes sur une matière dure.
- sculpteur
- personne qui pratique l’art de la sculpture.
- bas-relief
- sculpture se détachant faiblement sur une paroi.
Lexique (suite)
- surélévation
- augmentation de la hauteur.
- gravure
- ornement réalisé par des tailles en creux à l’aide d’un instrument tranchant.
- vase (urne funéraire)
- vase destiné à recevoir les cendres des morts.
- bronze
- métal composé de cuivre et d’étain.
- stèle
- pierre dressée, parfois revêtue d’inscriptions.